mercredi 25 novembre 2009

Je me lance dans le théâtre !


Cà y est ! J'ai réussi à dénicher une petite troupe de théâtre locale, "Jeunesse en éveil". Je commence demain. Je vous en dis plus dès que possible... Juste une photo pour vous montrer les quatre piliers de l'équipe...
...
Samedi 28 novembre.Je reprends ce post.
J'ai eu une première séance de travail jeudi dernier (26 nov.).

Au programme un échauffement gestuel et oratoire chanté et dansant. Du ryhme. Plein de monde autour de nous pour nous regarder (on se produit en plein air dans la parcelle de la paroisse St Kisito).
Au passage un petit extrait d'un exercice oratoire ; mes amis du théâtre de la Coupe d'Or, notez :

"Rat vit ro, ro tanta ra, ra mit patte à ro, ro brûla patte à rat, rat secoua patte et quitta ro..." 

: aprenez-ce texte par coeur et récitez-le à vive voix et rapidement, en articulant... (ps: ro=riz)

Puis nous avons entamé la lecture de la pièce, "Handicap - La main dans le chapeau" (Hand in Cap en anglais). C'est une oeuvre de Passy Tchibouta N'Sick (alias Jean Gilbert Mavoungou, un prêtre du diocèse ; mais pas de malentendu : ce dramaturge fait des pièces totalement hors du champ religieux)
Le thème de la pièce est l'injustice et l'humiliation. 
C'est l'histoire d'un jeune homme (KOTUKA-TU-MOKA, nom qui veut dire "se réveiller-parler" en lingala) qui doit céder le prmier prix de sa classe, qui lui a été légitimement décerné, à un autre élève qui a pour seul mérite celui d'être le fils du chef local omnipotent...

A la fin de notre atelier nous avons échangé sur la littérature, la poésie et la dramaturgie africaines... Disons plutôt que j'ai essayé de m'initier.
Alors je vous livre les noms de deux auteurs célèbres au Congo

1) Sony LABUTANSY (répertoire théâtral : "Sa majesté le ventre", "La parenthèse de sang", "La conscience du tracteur"...)
2) Tchikaya U'TAMSI, un ponténégrin pure souche. Il a notamment écrit deux oeuvres majeures : "Ces fruits si doux de l'arbre à pins" (roman) et "Le jardin que je quitte" (recueil de poèmes).

Je ne sais pas quel titre choisir : "Il a fait extrêmement chaud aujourd'hui"?, "Vive la Micro-Finance"?, "Les pauvres écoles catholiques du Congo"?


Aujourd'hui je me suis rendu à la Direction Diocésaine des Ecoles Catholiques (DDEC). L'évêque m'y a envoyé pour les aider a clarifier leur gestion, construire un budget prévisionnel, monter un projet de financement. Il faut le voir pour le croire. C'est le bordel général, l'irresponsabilité érigée en dogme, l'impuissance et la démission totales faute de moyens...
Ces écoles n'ont même pas un compte en banque commun. Pourtant il y a près de 2000 élèves au total (primaire + collège).
Je vais militer auprès de l'évêque pour qu'on leur ouvre un compte à la MUCODEC, l'organisme coopératif de micro-crédit  le plus sérieux de la place (les clients ont le droit d'émettre des chèques, etc.).

Je vous reparlerai du micro-crédit une autre fois, car ici comme ailleurs dans les pays du Sud, la plupart des gens et des entreprises n'ont pas la possibilité d'ouvrir un compte en banque et, surtout, n'ont pas accès au crédit. Les banques ici n'ont pas pour fonction première de prêter de l'argent, même aux entreprises qui ont pignon sur rue : pas étonnant que l'économie stagne dans ces conditions...
Beaucoup de gens (abbés, missionnaires, employés du diocèse...) viennent me voir à la procure dans l'espoir d'obtenir un petit crédit (genre 200000 Francs CFA...).
La chambre de commerce de Pointe-Noire souhaite nous (= la prcoure du diocèse que je dirige) associer à un vaste projet de micro-crédit...

J'ai animé une réunion de travail qui a duré 2h30 sans climatisation et sans ventilateur. j'ai dû sortir plusieurs fois pour m'asperger littéralement. Insupportable la chaleur. Curieusement je supporte...

dimanche 22 novembre 2009

Dimanche 22 Novembre 2009 : Bernadette, l'abbé Ange, Kisito et les autres





[sur la 1° photo : l'abbé Ange, l'ex-procureur, dans toute sa splendeur

Aujourd'hui Dimanche 22 novembre, j'ai cru que j'allais devenir sourd et mourir de chaud. La messe au Congo c'est chouette(spectacle assuré,chants et danses rythmées...), à condition de couper le son et de venir avec un climatiseur portatif.
Je pense que les africains ne captent pas les mêmes fréquences que moi. Ou alors c'est moi qui ait un gros problème auditif... En plus il faut qu'ils parlent le micro collé sur les lèvres. Ah la la ! la la ! Il y a du boulot !
3 heures de messe avec la sono à fond et la sueur qui vous coule de partout... Une sensation d'étouffement ...
Bon le principal c'est que j'ai survécu. Car le spectacle était, par ailleurs, excellent.
Ci-dessous une petite video dont le son, bien évidemment, est de mauvaise qualité. Mais vous aurez ainsi une bonne idée de l'ambiance qui règne dans une église congolaise à l'heure de la grande messe dominicale. La chorale que vous voyez fêtait son Trentième anniversaire.




mardi 17 novembre 2009

Quelques photos de Djeno








Djeno est un village côtier, au Sud de Pointe-Noire, où se trouve le terminal pétrolier principal de TOTAL. Curieusement la plage qui se trouve à proximité est restée très belle. La preuve : quelques photos. La raison ? En fait les super-tankers (on en voit un sur la photo) restent au large. Le pétrole extrait des plates-formes offshore de ELF-Congo au large de Pointe-Noire (60 km) est transféré par pipeline jusqu'au terminal de Djeno, avant d'être chargé dans des pétroliers au niveau de la bouée de chargement.

Au Congo 30% de la consommation alimentaire est importée. Officiellement ! Dans la réalité on est plus proche de 50% !


http://www.wfp.org/countries/congo-republic




dimanche 8 novembre 2009

Allez PSG !
















Aujourdhui Dimanche 8 novembre, trop fatigué et dépourvu de 4x4 j'ai préféré faire profil bas au ras du sable et de l'eau fraiche de la plage de Mazra. Au fil du temps ce sera probablement un de mes lieux préférés de détente dominicale : chouette, tonique, facile d'accès...  
Au diable les problèmes de l'évêché et les randonnées qui crèvent. Juste le temps de constater que les artisans pêcheurs de Pointe Noire comptent au moins un supporter du PSG dans leurs rangs...et beaucoup de pauvres...
...et de faire un brin de causette avec mes "zamis" : coopérants DCC, animateurs de Help Congo (protection des chimpanzés dans le parc naturel du Konkouati), Nathalie Bréheret, coordinatrice et fondatrice de RENATURA (protection des tortues marines : la côte congolaise est le 2° site mondial de nidification des tortues Luth après la Guyane française), planteurs d'arbres, et autres éco-volontaires,... 
J'en ai profité pour recevoir quelques leçons d'écologie...
Sur une des photos on voit François [volontaire DCC à l'Institut Supérieur de Technologie de P-N ainsi que son père (de dos) et son frère, venus le voir au Congo : quel chanceux celui-là !]. La fille entre François et son père, s'occupe des Chimpanzés...
C'est tout pour aujourd'hui. Lalali.

jeudi 5 novembre 2009

Lannbihouhe-Suite-Circus.mp3

La musique bretonne...çà déménage !

WEND PUIRE

WEND PUIRE, une ONG au service des Apiculteurs du Burkina Faso

Je publie ci-dessous un mail d'Eglantine Soura qui était avec moi au stage de Chevilly en avril dernier. Tous ceux qui ont participé se souviennent d'Eglantine et de son bébé Erwann. Quant aux autres : lisez son mail, lisez le document attaché (cliquez sur le lien vers ma plateforme Windows Live), et...prenez-en de la graine. La DCC c'est çà ! Du miel !


"Bonjour à tous!
J'espère que tout le monde va bien! Ça fait plaisir de recevoir quelques nouvelles de tous. A mon tour d'en envoyer! Je suis toujours fidèle au poste à l'ONG Wend Puiré, qui soutien les paysans du Burkina Faso. Fidèle, et motivée, toujours plus! Les efforts que nous avons mené pour vendre le stock de miel qui était entreposé à la miellerie (plus de 30 tonnes!!) porte ses fruits. Si nous arrivons à vendre 2,5 tonnes par mois jusque décembre, le pari sera gagné!! Qui dit pari commercial gagné, dit aussi rachat garanti de miel auprès des apiculteurs l'année prochaine, et dit aussi hausse de leur revenu! Alors avec Marceline, Catherine, Zalissa à Ouagadougou, Marie à Bobo Dioulasso, Rose à Koudougou, qui sont toutes les commerciales du burkina, nous allons mettre du carburant dans nos motos et partir à la conquête des nouveaux boutiquiers de la ville!! Qui veut du bon miel?
Le métier est passionnant. Heureusement car la tâche n'est pas facile. Nous commençons à vendre dans la sous région: c'est se confronter au problèmes de transports, de mouvements d'argent, de douanes, de réfléxions sur des politiques de prix!
Mais Wend Puiré est avant tout une aventure humaine. Nous travaillons avec des personnes qui n'ont pas ou peu de baggages-études, et qui s'épanouissent de jour en jour avec les activités.
J'envoie une présentation pour ceux que ça intéresse d'avoir plus de détails!

Erwann est adorable!!! Il va très bien, il a une super nounou qui s'en occupe la journée, et il a plein de copains déjà dans le quartier: les enfants l'appellent "one one one"!! Et les plus grands l'appellent "Air force One"! cf photo d'Erwann en pièce jointe!

A très bientôt,
Eglantine SOURA"

Tu seras un homme, mon fils ! ("If") - Rudyard Kipling




Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils !

Rudyard Kipling

Original en anglais :

If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you.
But make allowance for their doubting too ;
If you can wait and not be tired by waiting.
Or being lied about, don't deal in lies,
Or being hated, don't give way to hating,
And yet don't look too good, nor talk too wise :

If you can dream – and not make dreams your master
If you can think – and not make thoughts your aim
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same ;
If you can bear to hear the truth you've spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools.
Or watch the things you gave your life to broken,
And stoop and build'em up with worn-out tools :

If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss ;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them : « Hold on ! »

If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings – nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much ;
If you can fill the unforgiving minute
With sixty second's worth of distance run.
Yours is the Earth and everything that's in it,
And – which is more – you'll be a Man, my son !

Rudyard Kipling

Les demoiselles de Rochefort : Anna et Joséphine...


Toutes mes filles sont des artistes. Le père aussi "aurait voulu être un artiste"....


Vous pouvez aussi cliquer sur ce lien pour voir la dernière production de Anna et Joséphine.

lundi 2 novembre 2009

Toussaint : Liambou, HINDA et Makola

Salut à tous !
Chaleur et sueur mises à part ce fut un vrai temps de Toussaint...
J'ai été invité par l'abbé Sylvère à passer le w-e dans le district de Hinda, à l'est de Pointe-Noire, c'est à dire sur la route de Brazzaville que nous avons empruntée sur 60 km.
Nous sommes partis tous les deux de P-N vers 15h30 le Samedi 31, dans ma Toyota fantastique, au moment où la chaleur est la plus intance. Une heure de bouchon pour sortir de P-N. 
Chemises trempèes, fumées des camions, vertiges...
Nous avons roulé en partie sur la vieille route (en terre) à 2 voies, en partie sur la nouvelle 4 voies en construction (par les Chinois) - tantôt sur la voie bitumée (ici on dit le "goudron"), tantôt sur la voie parallèle encore en terre encailloutée. 
Si je donne cette précision très peu romantique c'est parce que j'étais curieux et content de constater par moi-même l'état d'avancement de la route PN-Brazza. Je fais en effet parti des "anciens" qui auront connu la vieille route. Et j'en suis fier ! Et oui ! Dans quelques semaines le tronçon de P-N à Hinda sera à 4 voies et entièrement bitumé. Je pense que les autorités seront contraints de mettre un péage dissuasif dès l'ouverture à la circulation. Car autrement ce sera l'engorgement immédiat.
Je reviens à ma ballade.
Notre première destination pour le samedi soir était le village de Liambou - situé 10 km avant Hinda - et plus pécisément le domaine du Foyer de la Charité tenu par l'abbé George, un peu à l'écart dans une brousse transformée par la main des pères en un magnifique espace de verdure hospitalière. Au centre du domaine un ensemble de constructions tout à fait accueillant.
J'ai pris rapidement contact avec ma chambre et ma douche (avant même de saluer mes hôtes) tellement j'étais crasseux et dégoulinant de sueur.
Une bonne bière par là-dessus et me volà remis.
Le soir je suis allé me promener, pendant le court crépuscule, sur les coteaux : odeur, chants des cigales et grillons, beauté du ciel...
Retour au foyer où je suis allé disccute avec le père George et où j'ai rencontré à nouveau les deux jeunes coopérantes allemandes, Rebecca (sans lunettes) et Pia (avec lunettes) dont j'avais fait la connaissance à P-N (voir dans le blog Sainte Rita...).
Après le repas je me suis couché et endormi rapidement, exténué. Par pour longtemps. Car je me suis réveillé pour une raison inconnue et, mal m'en a pris, je suis sorti du lit dans le noir, par le mauvais côté, c'est à dire que ma tête a cogné violemment le mur. Sur le coup j'ai été à moitié sonné. Très vite je me suis repris et j'ai constaté que je saignais abondamment et que je mettais du sang un peu partout dans la chambre. J'ai commencé à paniquer. Pas de courant, donc pas de lumière. J'ai finalement trouvé la douche à taton et je me suis lavé la tête. Puis, faute de mieux, j'ai pris une photo de mon crane pour voir les dégats. Je n'ai pas osé appeler de l'aide. Je me suis calmé et recouché avec un linge humide autour de ma tête. 
J'ai attendu deux heures que la douleur diminue pour me rendormir.
Au petit matin (lever du soleil), je n'avais plus mal... 
L'infirmière locale m'a soigné le crane du mieux possible. Elle voulait me couper les cheveux et m'envoyer à l'hosto, etc. Je lui ai dit : "hors d'ici tout à l'heure...".
Bref.
Après un bon déjeuner je me suis remis au volant de ma Rolls en compagnie de l'abbé Sylvère et de Rebecca qui souhaitait nous accompagner (Pia était malade : décidément il y avait beaucoup de mauvais esprits dans les murs de Foyer la nuit passée)...
Nous sommes parti vers Hinda que nous avons dépassée pour atteindre Makola, un village où se trouve une des paroisses de l'abbé sylvère. Elle a la particularité d'être à l'intérieur d'un camp militaire, ce qui est assez courant en Afrique, dans la mesure où il y a des militaires un peu partout...
Une messe traditionnelle tantôt en Kituba tantôt en Français (histoire de permettre aux 2 Mundele présents de comprendre : merci l'abbé). Chants et rythmes du tam-tam et des mains...
Après la messe on rencontre quelques uns des petits élèves de Rebecca (elle est institutrice dans un village voisin où un des pères du foyer la conduit en 4x4 chaque matin...)., on discute, on prend quelques photos (y compris le gisement de pètrole voisin qui crache du gaz en feu...).
Pensées de Toussaint. Ô Breiz ma Bro... Images du cimetière de Pluzunet qui traversent mon esprit...Il fait très très chaud...
Et nous voilà reparti pour festoyer comme il se doit un jour de Toussaint au foyer de Liambou. Mais avant d'arriver il nous faut affronter la pluie diluvienne et rouler sur une route devenue boueuse, où l'on s'enfonce et où il faut traverser des mares d'eau parfois très profondes... 
Chance ! On passe ! On arrive enfin. Une bonne table pour une douzaine de convives nous attend.
Discussions, plaisanteries, vin et bière...
Après une nouvelle bonne petite douche nous voilà repartis pour Pointe-Noire.
Ce fut un calvaire, tellement la météo rendit notre périble fatiguant et hasardeux.
Ce qui devait arriver arriva. A une douzaine de kilomètres de P-N, enlisement total ! Fin ! Tout le monde descend. Même mon appareil photo n'apprécie pas et s'arrête de fonctionner (heureusement j'ai le tél. portable). Deux militaires en moto, également bloqués viennent vers nous et tentent en vain de nous aider. Puis, miracle ! Un camion s'arrête et son chauffeur nous propose de nous prendre en remorque moyennant une petit bière (en fait je lui ai donné 5000 francs, soit le prix de 8 Primus !). 
Très vite les voitures s'immobilisent un peu partout. Heureusement, on repart avnt d'être bloqué par les autres véhicules. La remorque tient ! On prie. On n'a qu'une seule crainte : que la voiture se mette en travers et ne finisse par être retourné. La Toyota glisse dans tous les sens ; je fais des contorsions impossibles au volant pour la garder dans l'axe du camion. Par moment la chaîne est tendue à l'extrême. Vivement que çà se termine...
Enfin les faubours de P-N apparaîssent, le soleil revient. On est sauvé. Ce soir je dormirai à l'évêché. 
Bisous à tous