Bonjour à tous,
Enfin ! J’y suis ! Me voici au Congo, à Pointe Noire (2° ville du pays après Brazzaville, située près de l’Océan ; capitale économique, grand port de commerce africain : pétrole…).
Je réside à l’évêché où je travaille (…rationalisation de la gestion…).
Parti de Paris le Dimanche 2 août à 15h je suis arrivé à Pointe-Noire le Lundi 3 à 19 heures locales (20 heures à Paris). Le voyage a été fatiguant (Paris-Casablanca-Douala-Brazzaville-Pointe/Noire) ; j’ai attendu 8 heures dans l’aéroport de Casablanca…Mais la fatigue c’est un détail. J’ai bien récupéré.
J’ai eu une petite frayeur, c’est le moins qu’on puisse dire, car l’avion a perdu une roue au décollage à Brazza et à l’atterrissage à Pointe-Noire le train gauche de l’avion s’est cassé : l’avion s’est quand même posé tranquillement sur le côté en milieu de piste : pompiers, ambulances, agitation…mais pas de choc (à peine) donc pas de blessés. Moi je suis resté zen et pourtant j’étais au courant du risque depuis Brazza car mon voisin avait vu le pneu éclater...
J’ai voulu prendre une photo de l’appareil…Il s’en est fallu de peu pour qu’on me confisque mon appareil.
Il fallait que je raconte cette histoire…pour m’en libérer.
Je suis en pleine forme.
A Brazzaville où un prêtre (Thomas) est venu me chercher à l’aéroport j’ai eu le temps de visiter un peu, avant de reprendre l’avion pour P-N : le fleuve énorme, le quartier pauvre de Bacongo (froid dans le dos !), la paroisse de Thomas…
A P-N j’ai été accueilli par l’abbé Ange (après avoir bénéficié d’un miracle c’était normal qu’une telle créature m’accueille…).
A l’évêché j’ai une petite chambre sympa avec tout le confort local (pas d’eau courante, etc.), mais j’ai une superbe moustiquaire que j’ai apporté et c’est le principal. A coté de ma chambre se trouve mon petit bureau.
Tout le monde est super sympa avec moi. Ils m’appellent « Monsieur Serge ». Je suis le seul blanc. Les hommes sont pour la plupart des religieux (mais il y a beaucoup de personnel civil), il y a également des femmes (pur la plupart membres de la famille de l’évêque ou de l’un ou l’autre prêtre) et quelques religieuses.
Bref c’est très « familial ».
Je prends mes repas avec l’évêque, ses proches, le secrétaire général (Daunat-Michel) et le procureur-économe (Ange).
Je prends progressivement contact avec mon environnement…
Le temps n’est pas extra (plutôt gris), mais en compensation la température est supportable et il en sera ainsi jusqu’à la prochaine saison des pluies (à partir de septembre/octobre…) où là la chaleur sera terrible.
Hier je suis allé à Luango : c’est l’endroit où sont arrivés les premiers missionnaires au XVII° siècle ; on y voit entre autre les vestiges de la route des esclaves.
Pointe-Noire est une ville très animée, surtout vue par des européens. Cà grouille dans tous les sens. Les rues sont remplis de taxis bleus (qui font à la fois du transport individuel et du collectif : dans ce cas on les appelle les « 500 ».)
Je suis déjà allé sur les marchés populaires, et le moins que l’on puisse dire c’est que la pauvreté est partout. L’Islam semble à l’évidence en phase de développement fulgurant dans ces quartiers.
La poussière est partout. Le phénomène est renforcé par le fait que le sol sur lequel se trouve P-N est constitué de sable.
Le sable est partout. Les bords des rues (goudronnées au centre, en terre à la périphérie) en sont jonchés.
Je vais m’arrêter là, car je mobilise l’ordi de l’abbé Ange. L’évêché a un accès à internet via une énorme parabole reliée à un satellite. Quant à moi je me suis procuré un portable débloqué à Paris qui me permet de d’envoyer des mails et de consulter le web via internet (GPRS/EDGE). Avis aux prochains volontaires. Je peux leur donner des tuyaux. Je suis inscrit chez un des trois opérteurs de tél mobile : « ZAIN » : pour çà j’ai passé une demi journée à galérer dans tout P-N.
Donc tout est ZEN !
Enfin ! J’y suis ! Me voici au Congo, à Pointe Noire (2° ville du pays après Brazzaville, située près de l’Océan ; capitale économique, grand port de commerce africain : pétrole…).
Je réside à l’évêché où je travaille (…rationalisation de la gestion…).
Parti de Paris le Dimanche 2 août à 15h je suis arrivé à Pointe-Noire le Lundi 3 à 19 heures locales (20 heures à Paris). Le voyage a été fatiguant (Paris-Casablanca-Douala-Brazzaville-Pointe/Noire) ; j’ai attendu 8 heures dans l’aéroport de Casablanca…Mais la fatigue c’est un détail. J’ai bien récupéré.
J’ai eu une petite frayeur, c’est le moins qu’on puisse dire, car l’avion a perdu une roue au décollage à Brazza et à l’atterrissage à Pointe-Noire le train gauche de l’avion s’est cassé : l’avion s’est quand même posé tranquillement sur le côté en milieu de piste : pompiers, ambulances, agitation…mais pas de choc (à peine) donc pas de blessés. Moi je suis resté zen et pourtant j’étais au courant du risque depuis Brazza car mon voisin avait vu le pneu éclater...
J’ai voulu prendre une photo de l’appareil…Il s’en est fallu de peu pour qu’on me confisque mon appareil.
Il fallait que je raconte cette histoire…pour m’en libérer.
Je suis en pleine forme.
A Brazzaville où un prêtre (Thomas) est venu me chercher à l’aéroport j’ai eu le temps de visiter un peu, avant de reprendre l’avion pour P-N : le fleuve énorme, le quartier pauvre de Bacongo (froid dans le dos !), la paroisse de Thomas…
A P-N j’ai été accueilli par l’abbé Ange (après avoir bénéficié d’un miracle c’était normal qu’une telle créature m’accueille…).
A l’évêché j’ai une petite chambre sympa avec tout le confort local (pas d’eau courante, etc.), mais j’ai une superbe moustiquaire que j’ai apporté et c’est le principal. A coté de ma chambre se trouve mon petit bureau.
Tout le monde est super sympa avec moi. Ils m’appellent « Monsieur Serge ». Je suis le seul blanc. Les hommes sont pour la plupart des religieux (mais il y a beaucoup de personnel civil), il y a également des femmes (pur la plupart membres de la famille de l’évêque ou de l’un ou l’autre prêtre) et quelques religieuses.
Bref c’est très « familial ».
Je prends mes repas avec l’évêque, ses proches, le secrétaire général (Daunat-Michel) et le procureur-économe (Ange).
Je prends progressivement contact avec mon environnement…
Le temps n’est pas extra (plutôt gris), mais en compensation la température est supportable et il en sera ainsi jusqu’à la prochaine saison des pluies (à partir de septembre/octobre…) où là la chaleur sera terrible.
Hier je suis allé à Luango : c’est l’endroit où sont arrivés les premiers missionnaires au XVII° siècle ; on y voit entre autre les vestiges de la route des esclaves.
Pointe-Noire est une ville très animée, surtout vue par des européens. Cà grouille dans tous les sens. Les rues sont remplis de taxis bleus (qui font à la fois du transport individuel et du collectif : dans ce cas on les appelle les « 500 ».)
Je suis déjà allé sur les marchés populaires, et le moins que l’on puisse dire c’est que la pauvreté est partout. L’Islam semble à l’évidence en phase de développement fulgurant dans ces quartiers.
La poussière est partout. Le phénomène est renforcé par le fait que le sol sur lequel se trouve P-N est constitué de sable.
Le sable est partout. Les bords des rues (goudronnées au centre, en terre à la périphérie) en sont jonchés.
Je vais m’arrêter là, car je mobilise l’ordi de l’abbé Ange. L’évêché a un accès à internet via une énorme parabole reliée à un satellite. Quant à moi je me suis procuré un portable débloqué à Paris qui me permet de d’envoyer des mails et de consulter le web via internet (GPRS/EDGE). Avis aux prochains volontaires. Je peux leur donner des tuyaux. Je suis inscrit chez un des trois opérteurs de tél mobile : « ZAIN » : pour çà j’ai passé une demi journée à galérer dans tout P-N.
Donc tout est ZEN !
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