Pourquoi l'Église Catholique perd du terrain en Afrique et ailleurs !

Voci une réflexion que je me fais (comme bien d'autres) dans ma tête depuis longtemps. Il fallait bien qu'un jour je l'exprime par écrit.

Dans ma vie je n'ai pas encore rencontré un prêtre dont le principal moteur de vie et d'action soit - dans les faits et pas seulement dans les paroles - la volonté intransigeante de vivre et de se comporter comme Jésus. Je n'ai pas l'impression que c'est au Congo que je vais le croiser. J'ai même le sentiment très net qu'ici c'est totalement impossible. Et çà, çà me gonfle un MAXIMUM !!!

Ici au Congo trop de prêtres se comportent comme des fonctionnaires et n'ont d'autres buts que de jouir de leur statut social trop élevé et de s'engraisser dans leur paroisse [il y a des exceptions, à commencer par Serge (pas moi!), un jeune vicaire qui se tape 12 heures de pirogue et 24 heures de marche pour arriver dans sa paroisse, près de Kakamueka : il est super-gentil, il a le sens de l'humour, et il est très humain, trois critères essentiels à mes yeux : il y en a marre des grognons austères qui se prennent trop au sérieux !]

Non seulement ils ne vivent pas comme Jésus (çà crève les yeux qu'ils n'essaient pas beaucoup de faire comme lui) mais ils ne font rien pour répandre sa parole. Pendant ce temps là les églises concurrentes (les évangélistes comme l'Église du Réveil par exemple, sans parler de l'Islam) attirent à elles des personnes de grande qualité d'âme, prètes à se défoncer. A Pointe-Noire il n'y a pas assez de paroisses. Que dire alors de la brousse congolaise...Qu'attend-on ? Des parasites ! Oui des parasites. Voilà ce que sont trop de prêtres ici et ailleurs !

Le Verbe s'est fait Chair, disent-ils. Soit ! Mais maintenant il faut passer à la phase II : la Chair doit se faire Acte.

Maintenant...d'un autre côté, la place est libre...